Il y a beaucoup de gens qui s’impliquent naturellement dans une affaire de divorce. Les plus évidents sont le juge qui préside, les médiateurs, les conseillers, les avocats, les amis et la famille, ainsi que les conjoints eux-mêmes.

Ensuite, il y a ceux que l’on appelle les intervenants. Un intervenant est toute personne qui peut, faute d’une meilleure expression, mettre son nez là où il faut. Il a un intérêt légitime dans l’affaire, que ce soit pour des raisons monétaires ou parce qu’il a une relation avec une partie à l’affaire et peut être en mesure d’apporter une certaine valeur ajoutée qui favorisera la cohérence et l’équité.

Voici quelques exemples d’intervenants dans une action en dissolution de mariage :

  1. Créanciers
  2. Personnes ayant un droit de propriété sur les biens matrimoniaux
  3. Les personnes qui prétendent être le conjoint légal du requérant ou du défendeur

Il va sans dire que, dans certaines circonstances, un tiers peut également intervenir dans un procès affectant la relation parent-enfant (SAPCR). Le tribunal l’autorise parce que, en termes simples, ce que cette personne apporte à l’affaire peut être dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Comme nous l’avons déjà dit, ces procès peuvent être assez complexes et motivés par l’émotion. C’est une pente glissante sur laquelle le tribunal – et non vous – doit décider de ce qui est dans l’intérêt supérieur de votre enfant. Elles sont fondées sur des faits et, dans certains cas, peuvent conduire à la cessation complète d’une relation parent-enfant.

Intervenants
Voici quelques exemples de ces intervenants :

  1. Un ancien parent de l’enfant
  2. Une personne ayant un droit de visite à l’enfant ordonné par le tribunal
  3. Un tuteur
  4. Une entité gouvernementale ou une agence de placement autorisée
  5. Un enfant, par l’intermédiaire d’un représentant
  6. Un homme qui allègue la paternité de l’enfant
  7. Une personne qui a le contrôle et la possession effective de l’enfant

Il convient de noter que les grands-parents ou les personnes qui ont eu des contacts importants avec l’enfant dans le passé ne peuvent intervenir que dans les affaires où la gestion unique ou conjointe de la tutelle entre les parents est en cause. Ils doivent présenter une preuve satisfaisante que la désignation des parents porterait atteinte de manière significative à la santé physique ou au développement émotionnel de l’enfant.